Le GR20 j’en ai entendu parler à maintes reprises. GR qui veut dire sentier de “Grande Randonnée”, 20 pour celui de Corse. C’est l’un des plus difficiles d’Europe à ce que l’on dit. Il traverse la Corse du nord au sud sur près de 180Km. Quinze étapes, 1 par jour en principe mais certains le font en 5 ou 7 jours selon le niveau sportif et l’envie d’aller plus vite.
Il y a quelques années, je me souviens avoir regardé un reportage à la télé à la suite duquel je m’étais dit “il faudrait que je fasse le GR20 un jour”. Une phrase lancée, comme ça et qui ajoute une expérience de plus à la liste des choses que j’aimerais faire sans savoir quand. Plus récemment, un de mes amis m’avait raconté son parcours sur le GR20 qu’il avait réalisé en 15 jours. Ses photos m’ont émerveillées ce qui avait relancé l’idée du projet sur le moment et puis comme souvent, on zappe et on passe à autre chose…
Mais voilà, cette année, j’ai eu la chance de me rendre en Corse à 2 reprises. La première en mai pour participer au salon des blogueurs de voyage. C’était une première pour moi et bien que je n’aie pas vraiment eu le temps de visiter l’île, j’ai eu un réel coup de cœur. Et il y a un mois, mi septembre, je suis repartie et cette fois pour découvrir la montagne corse. On parle souvent des plages magnifiques, mais il ne faut pas oublier que la Corse est une île montagneuse, un paradis pour les randonneurs !
Pour cette petite escapade sportive, on m’a proposé de rejoindre un groupe composé d’autres blogueurs pour 3 jours de randonnée sur le GR20 accompagné d’un guide. C’était l’opportunité à ne pas rater alors j’ai dit oui sans hésiter malgré mon manque d’entrainement sportif. Je vous avoue qu’à 2 jours du départ, j’ai commencé à questionner tout mon entourage sur la difficulté du GR20. N’ayant pas été très active durant l’été, les étapes de plus de 7 heures par jour avec des dénivelés de 800m minimum ont commencé à me faire peur 🙂
Le jour J, départ depuis Grenoble pour Bastia
Ce matin là, j’ai pris la matinée pour finaliser mon sac à dos. En rando et sur plusieurs jours, chaque gramme compte alors j’ai mis, enlevé, mis de nouveau pour finalement abandonner certaines choses lorsque je me suis aperçue du poids final du sac. Je n’ai donc pris que l’essentiel pour voyager le plus léger possible. A 5 minutes du départ, il fallait bien qu’il y ait un couac, impossible de retrouver mes chaussures de randonnée qui sont normalement bien rangées sur une étagère avec tout l’équipement sportif. Pour une rando comme le GR20, il est important d’avoir de bonnes chaussures, alors ne les trouvant vraiment pas, j’ai du filer en acheter d’urgence loupant mon TER qui devait m’emmener à Lyon. A la place, j’ai fait un saut dans le premier magasin de sport sur la route et me suis rendue à Lyon en voiture pour attraper le TGV qui m’emmènerait à Toulon, lieux de rendez-vous avant de prendre le ferry.
C’est en fin d’après midi que j’arrive sur le port de Toulon, je suis la dernière du groupe à arriver. Les présentations faites, nous ne perdons pas de temps et allons directement au ferry Corsica Ferries pour l’embarquement.
C’est la seconde fois que je prends le ferry avec Corsica Ferries. La compagnie propose plusieurs options pour faire la traversée : avec une voiture (ce qui augmente la note mais vous aurez votre véhicule sur place), en louant une cabine (ce que je vous recommande afin de bien vous reposer durant la traversée) ou en louant simplement un fauteuil (ce qui permet toujours d’être assis confortablement dans une salle). Pour les petites bourses, il faut savoir qu’on peut juste payer sa traversée sans prendre l’une de ces options. Beaucoup le font notamment l’été. On trouve alors pas mal de monde installé dans un coin du bateau prêt à passer la nuit sur un matelas et dans un duvet. C’est une solution économique qui me semble pas mal si on n’a pas forcement les moyens mais qu’on veut se payer des vacances sur l’Ile de Beauté. Pensez sinon à réserver le plus tôt possible, vous aurez ainsi des tarifs plus avantageux.
Corsica Ferries
Départ depuis Toulon ou Nice pour la Corse
Réservation en ligne : www.corsica-ferries.fr
Notre traversée avec Corsica Ferries
Pour cette traversée de nuit, j’ai partagé ma cabine avec Aurélie. A deux, la cabine est correcte : 2 lits, une table et une petite salle de douche avec wc. J’avais fait la traversée à 4 dans une cabine en mai dernier, ça avait été bien juste en terme de place notamment avec nos valises. Au retour, j’ai voyagé seule dans une cabine, c’était royal !
Avant d’aller dîner dans l’un des restaurants du ferry, nous avons eu la chance d’assister au départ au poste de commandement avec le commandant de bord lui même.
Lumière éteinte, la concentration est au maximum. On se fait tout petit pour observer sans déranger. La manœuvre se fait en douceur, comme une simple formalité.
Nous redescendons ensuite à l’étage inférieur pour un dîner dans l’un des restaurants du ferry. Il y en existe plusieurs et pour toutes les bourses. Ce moment convivial sera l’occasion pour nous de (re)découvrir des spécialités corses pour se mettre dans l’ambiance des 3 prochains jours !
Jour 1 : Arrivée à Bastia et 1ère journée sur le GR20
Après une courte nuit, une douce voix accompagnée d’une musique classique résonne à travers les hauts parleurs pour nous annoncer l’arrivée imminente à Bastia (Mesdames et zé messieurs il est 5h30 … ) Une fois que vous aurez vécu ce genre de réveil, vous ne l’oublierez pas de sitôt je vous le garantis, c’est vraiment très drôle ! (on en a rigolé durant tout le voyage)
Petit déj, débarquement et nous voilà déjà installés dans un minibus pour finir notre nuit avant d’arriver à Calasima, petit hameau perdu à 2h de route de Bastia où nous débuterons notre marche.
Il fait un temps magnifique et presque trop chaud pour marcher. Dès nos premiers pas, je suis surprise de découvrir des cochons sauvages endormis au bord de la route. Ils se fondent dans le paysage ce qui fait qu’on les remarque à peine. Il faut ouvrir l’œil 🙂
C’est là que commence réellement notre périple. Nous vérifions tous nos sacs, mettons nos chaussures de marche et partons d’un pas enjoué en direction du GR20. Il nous faudra emprunter une petite route puis un chemin “confidentiel” (dixit notre guide) avant de rejoindre le sentier de grande randonnée.
Après un bon moment de marche à travers la forêt de pins, nous arrivons enfin sur le GR20. Le marquage rouge et blanc sur cet arbre en témoigne. Jusque là, pas de difficulté particulière. Nous sommes heureux d’être ici et très à l’écoute de notre guide qui nous donne toutes sortes d’infos et anecdotes. C’est l’avantage d’avoir un guide !
En sortie de forêt, le paysage se transforme et nous laisse tous émerveillés par la vue grandiose. Les montagnes sont impressionnantes et la végétation luxuriante.

L’heure de la pause déjeuner vient couper notre randonnée et ce n’est pas sans plaisir que l’on se pose à l’ombre des pins. Du bon pain, de la charcuterie corse, du fromage et même du vin accompagnent notre pause. Nous nous délassons avant de reprendre notre route qui va nous mener jusqu’au col de la Bocca Foggiale où nous trouverons notre refuge pour la nuit.
Notre marche reprend doucement au rythme de nos arrêts photos. Comment résister devant un tel spectacle ? Photographier les paysages est ce que je préfère, alors je me fais plaisir sans aucun scrupule !
Pour atteindre le col de Bocca Foggiale qui culmine à 1962m2, le chemin est pentu et il faut parfois mettre les mains pour monter, c’est presque de l’escalade sur certaines portions mais l’accès se fait bien et est accessible sans soucis.
En arrivant au col, le vent est violent mais nous profitons de la vue grandiose pour nous rendre compte du chemin parcouru aujourd’hui.
Il ne nous reste plus que quelques mètres pour atteindre le refuge de Ciottulu di mori. Celui-ci est le plus haut du GR20, il se trouve à presque 2000m d’attitude.
Une fois arrivés, nous déposons nos affaires et prenons une pause bien méritée accompagnée d’une bière locale. Nous sommes fatigués mais content de notre première journée. De mon coté, ce sont mes pieds qui souffrent après cette journée de marche mais avec une nuit de repos, je suis plutôt confiante pour la suite.
Malgré la fatigue, nous profitons de chaque moment et c’est avec le peu d’énergie qu’il nous reste que nous repartons en quête d’un bon point de vue pour voir le soleil se coucher. C’est aussi le moment où chacun tente de joindre sa famille pour donner des nouvelles. Il y a peu de réseau téléphonique sur le GR20 mais nous avons malgré tout réussi à y accéder à certains endroits.
Nous atteignons le bout du chemin où l’on découvre une merveilleuse vue sur la mer et les calanques de scandola.
Pour passer la nuit au refuge, deux options s’offrent à nous : le dortoir ou les tentes. Nous avons opté pour la seconde solution, je crois que nous avons tous eu peur des ronflements ! Mais avant d’aller dormir, nous avons soupé au refuge. Une cuisine simple et locale proposée chaque soir à un tarif abordable.
Refuge de Ciottulu di I Mori – Infos pratiques :
En 2015, voici les tarifs qui étaient appliqués.
Nuit en dortoir : 14€ par personne
Location d’une tente et un matelas : 11 €
Bivouac : 7 € par personne
Menu à 20 € ou plats à la carte.
Petit déjeuner 8 €
Vous pouvez reserver en ligne sur le site PNR
Bilan de la journée
Calasima > Ciottulu di i Mori
Environ 9km pour +980 de dénivelé
Ressenti : Une bonne journée de marche avec une dernière partie en montée assez longue mais sans difficulté majeure. Les paysages sont magnifiques et font oublier la fatigue.
Mes chaussures neuves ne m’ont pas posé problème mais j’ai par contre des douleurs assez soutenues sous les pieds, un problème déjà detecté lorsque je marche longtemps.
Jour 2 : Du refuge de Ciottulu di i Mori aux Bergeries de la Vaccaghja
La nuit a été courte mais nous avons très bien dormi. Mon gros duvet n’a pas été de trop, les températures ont été fraîches cette nuit là. Nous nous levons juste à temps pour voir les premières lumières du jour. A la sortie de la tente c’est déjà un beau spectacle qui nous attend.
On s’habille rapidement pour pouvoir observer le soleil se lever sur les montagnes. C’est un moment spécial, magique… Je savoure cet instant de quiétude qui démarre une journée très spéciale pour moi. C’est en effet sur le GR20 que je fêterai mon 35ème anniversaire aujourd’hui. Qu’aurais-je pu espérer de mieux pour cette journée ? 🙂
Après un petit déjeuner au refuge, nous partons pour une nouvelle journée de marche. C’est l’une des étapes les plus longues du GR20 mais celle-ci est sans difficulté majeure : beaucoup de descente et du plat.
En chemin, nous rencontrons un muletier avec qui nous échangeons un moment. J’adore entendre les corses parler entre eux. Il y a quelque chose de fort dans leur accent. Je ne saurais expliquer pourquoi mais depuis cette escapade, je me surprends à sourire à chaque fois que j’entends l’accent corse. J’ai vraiment envie d’y séjourner plus longtemps pour découvrir les habitants de l’île et leurs traditions.
Si vous voulez prendre un corse en photo, je vous conseille de lui demander la permission c’est moi qui vous le dit ! Il y a un coté assez rustique chez les corses je trouve mais ce n’est qu’une façade. Après un premier échange, les conversations peuvent durer des heures. J’ai beaucoup apprécié découvrir les gens sur l’île qui ont quelque chose de vraiment authentique. Je les sens attachés à leur terre et à leur culture. A l’heure où tout se perd, je trouve que la Corse s’en sort pas mal en se battant pour conserver ce patrimoine si riche.
Nous évoluons ensuite le long du fleuve Golo qui est le plus grand fleuve de Corse. Cela n’y parait pas mais l’eau à manqué tout l’été…
C’est ensuite à des paysages plus accidentés que l’on fait face. La roche et les pins se partagent le terrain. J’aime beaucoup ce type de paysage très contrasté.
Viens ensuite l’heure de la pause où nous retrouvons la civilisation pour aller manger à l’hôtel restaurant Castel de Vergio (hôtel le plus haut de Corse à 1400 m d’altitude). Mes pieds me font terriblement mal depuis un moment déjà. On pourrait croire que ce sont mes chaussures neuves qui en est la cause mais pas vraiment. Ce n’est pas la première fois que ce genre de problème se pose. Sur de courtes durée de marche, la douleur est acceptable mais là, chaque pas me fait souffrir et gâche ma rando. La pause est donc la bienvenue pour reposer mes pieds endoloris.
Ce déjeuner est aussi l’occasion pour moi de souffler mes bougies. Loin de mes proches, ce geste du groupe me fait bien plaisir 🙂
La pause terminée, nous repartons tranquillement. Le sentier que l’on emprunte est agréable, c’est quasiment plat tout le long.
Le temps fini par changer pour donner place aux nuages et à la brume. De quoi découvrir le GR20 sous un autre aspect.
On finit par atteindre le joli lac de Ninu en fin d’après-midi. L’endroit est magnifique ! Une fois en bas, nous marchons au bord de l’eau sur la tourbière. Un moment qui nous fait tous penser à une contrée bien lointaine tant le paysage est différent ici. Mes pieds (toujours eux) me font toujours autant souffrir et malheureusement je ne pense plus qu’à ça depuis déjà des kilomètres, me gâchant le moment.
C’est à la nuit tombée que nous arrivons enfin aux bergeries de de Vaccaghja où nous passerons la nuit. Nous décidons avec les filles du groupe de dormir dans le dortoir plutôt qu’en tente car la nuit s’annonce froide. Les bergeries nous offrent en plus le luxe d’une douche chaude qui nous fera le plus grand bien !
Nous dînons dans une ambiance festive au coin du feu, un moment corse authentique comme je les aime !
La fatigue aura raison de nous très vite et c’est au son des rires et chants corses que nous nous endormirons ce soir là.
Bergeries de de Vaccaghja – Infos pratiques :
Pas de tarif relevé mais a priori accessible uniquement aux groupes. Le refuge officiel du GR est celui de Manganu.
Vente de fromage de chèvre.
Rendez-vous sur le site du PNR pour la réservation des refuges (il vaut mieux s’y prendre à l’avance car vite complet)
Bilan de la journée
Refuge de Ciottulu di i Mori > Bergeries de la Vaccaghja
Environs 21km pour 700D+ et 1000D- (Merci à Marie pour ces infos grâce à son GPS).
Ressenti : Une journée longue gâchée par mes douleurs aux pieds. Chaque pas est une vrai souffrance et impossible de comprendre ce qui cloche. Pour la dernière journée, je tenterai d’enlever mes semelles orthopédiques qui sont peut être la cause de tous ces maux. Hormis ce point, nous avons traversé des paysages vraiment différents qui nous aurons vraiment éblouis tout au long de la marche.
Jour 3 : Des Bergeries de la Vaccaghja aux Bergeries de Grotelle
Il était prévu que la météo ne soit pas bonne pour ce 3ème et dernier jour de rando mais à notre réveil, le soleil nous accueille et nous annonce une belle journée. Il faut savoir que la météo en montagne change très vite. Il suffit d’un rien alors la vigilance est primordiale pour ne pas se faire surprendre par les intempéries.
Le cadre à notre réveil est magnifique, nous n’avions pas pu voir ce qui nous entourait la veille vu que la nuit était tombée. Je serais bien resté ici plus longtemps.
C’est aussi l’occasion de faire des rencontres notamment avec ce muletier qui nous explique qu’il fait le trajet chaque jour pour ravitailler les bergeries. Une vie tellement éloignée de nos vies citadines…
Après un bon petit-déjeuner nous nous activons pour reprendre notre chemin. C’est aussi là que nous quittons le GR20 pour rejoindre la vallée de la Restonica. Le sentier est plat au départ puis commence à monter. Il ne fait pas bien chaud mais la montée nous réchauffe heureusement. Nous finissons par atteindre le lac de Goria qui se trouve à 1852m d’altitude. Des courageux s’y baignent, je les admire car je serai bien incapable de m’y baigner. Il fait bon au soleil mais mon coupe vent n’est pas de trop à cette altitude.
Et c’est la que commence l’ascension du col de Chiostru. Une partie qui monte fort et qu’il faut tenir sur la durée. Heureusement en se retournant, on admire le joli lac s’éloigner petit à petit.
Il nous aura fallu un bon moment pour atteindre le sommet. Nous sommes pour certains assez fatigués par cette montée. D’autres (plus sportifs), ont pris les devants pour se faire une ascension de plus un peu plus loin. Nous nous retrouverons tous pour la pause déjeuner. Devant nous, le chemin qu’il faudra emprunter pour redescendre nous laisse un peu sceptique, c’est sacrément raide !
Mais pour l’heure, c’est la pause ! Le vent est glacial alors nous nous abritons comme on peut pour casser la croûte avant la descente qui clôturera notre randonnée. Avant de partir le matin, j’avais pris le soin de changer de semelle pour tenter d’avoir moins mal aux pieds. Il y a un mieux mais ils sont déjà douloureux, il va falloir faire avec…
La descente va nous prendre des heures, bien plus qu’on ne le pensait. Lorsque l’on n’a pas l’habitude des randonnées dans des pierriers, cette partie me semble compliquée. Déjà parce qu’il faut être à l’aise avec ce terrain mais qu’en plus ici, le chemin est assez raide. Nous entamons la descente avec quelques incertitudes mais on n’a pas le choix, il faut y aller 🙂
Cette partie de la randonnée aura été la plus difficile pour moi. Le GR20 se mérite et c’est vrai qu’avec un peu plus d’entrainement, cette descente aurait été beaucoup plus sympa. Nous sommes tous un peu en difficulté et la fatigue des derniers jours n’aide pas. Heureusement, la vue nous rappelle pourquoi nous sommes là. Ces paysages là, on ne peut pas les voir autrement qu’en rando.
Mes pieds continuent de me faire souffrir mais je crois que tout le monde a mal quelque part ! J’ai hâte d’en finir pour me reposer.
Après des heures de marche, nous arrivons finalement au parking où notre minibus nous attend. Nous prenons le temps d’une pause aux bergeries pour savourer une Pietra (LA bière corse par excellence !) et admirer le chemin parcouru depuis le sommet. Nous sommes exténués mais nous sommes tous heureux d’avoir tenté ce bout de GR20 ensemble.
Le minibus nous emmène ensuite à Corte pour un dîner bien mérité dans un restaurant qui m’a bien plus, le Vingt-Quatre. On y a mangé des spécialités corses dont des beignets au brocciu (fromage corse) qui sont mes préférés. Une belle soirée où chacun semble avoir encore l’esprit dans les montagnes du GR20 🙂
Et puis on reprend la route pour rejoindre le port d’Ajaccio et reprendre le ferry. Nous sommes tous exténués et il ne nous faudra pas longtemps pour tous aller nous coucher.
Au petit matin, retour sur Toulon. Depuis ma cabine, je repense à ces 3 jours hors du temps et me surprends à rêver d’un GR20 complet…Et pourquoi pas !
Bilan de la journée
Bergeries de la Vaccaghja > Bergeries de Grotelle
Environs 6.2km 600D+ 800D- (Merci à Marie pour ces infos grâce à son GPS).
Ressenti : La journée la plus difficile et technique selon moi avec une descente dans un pierrier très très longue ! Nous n’avions pas tous le même rythme dans le groupe ce qui ne facilite pas les choses. Un grand merci à Benjamin d’ailleurs pour avoir aidé plusieurs d’entres nous lorsqu’il a fallu descendre dans une cheminée.
Hello Chloé, Je n’ai plus les contacts car ca commence à dater mais le mieux à mon avis c’est de faire une petite recherche sur Google. Il existe des agences spécialisées et qui te permettent de partir en groupe 🙂
Bonjour, je serais intéressée pour faire le même type de trek, sur 3 jours car je pars en vacances avec mes parents en Corse pendant deux semaines fin août-début septembre. Pouvez-vous me donner des conseils et m’indiquer à qui je peux m’adresser pour des randonnées en groupe?
Je suis désolée Stephanie, je n’ai pas vu ton commentaire dans les temps ! Le GR peut se faire sans guide, beaucoup le font mais il faut je pense avoir l’habitude de la montagne. Y es tu allée depuis ton commentaire ?
Bonjour Céline,
Merci d’avoir partagé ton périple! A la recherche d’une rando de 3 jours, en partie sur le GR 20, ton article donne envie de faire celle-ci. Est-ce qu’on peut la faire sans guide tu crois? Et aurais-tu encore les coordonnées du guide?
Merci d’avance, Stefanie
Hello
Pour ma part j’avais dormi au refuge de Manganu un peu plus loin, j’ai entendu que du bien des propriétaires de Vaccaghja ! J’ai la même photo que toi du lac de Nino avec sa source 😉 super récit merci
La plus journée de ce séjour! L’arrivée en fin de journée sur le lac était vraiment extraordinaire, cela reste un de mes meilleurs souvenirs 🙂
On a bavé (enfin moi en tous cas) ce premier jour, mais ça valait le coup car la vue au sommet était à couper le souffle!
Moi je suis une randonneuse raide dingue, j’ai fait le GR20 (oui c’est dur) mais j’ai fait de belles randonnées dans le mercantour, dans la vallée de L’ubaye, dans la vallée de clarée (nevache), dans les pyréennées et j’ai deux conseils pour vous! OUI faites le GR20 ou un autre ils sont tous beaux, le plus dur c’est …. les trois premiers jours. Après tout notre corps est habitué et ne sent plus rien, c’est vrai je le jure. Et pour ne pas avoir mal aux pieds une astuce : tous les matins je passe mes chaussettes au savon de marseille et je n’ai jamais eu quoi que ce soit au pied. J’ai été essoufflée, j’ai eu mal au dos parfois, mal aux jambes mais jamais rien aux pieds. Donc ça vaut le coup d’essayer. Happy trails=bonne continuation pour les futures randonnées!!!!
Bravo !! Merci pour ce bel article !!!!
Sacré descente oui ! Ca m’a fait sourire de voir qu’on avait eu la même idée pour le hublot 😀
Très sympa de revivre tout ça encore une fois, et je confirme que la descente de ce col n’était pas une sinécure !
On a choisi la même photo de hublot embuée 🙂
Le pire est à venir ! Et oui la cabine grand luxe, j’ai presque eu peur d’être si seule la dedans 😉
Ahlala juste canon, même si j’imagine très bien la fatigue (et je confirme, ta cabine de retour avait l’air limite grand luxe pour corsica ferries héhé) 🙂