Où manger à Québec pour Noël ? Aux Anciens Canadiens

Cet article est un récit personnel de mon expérience à la veille de Noël, seule à Québec. Désolée pour la qualité médiocre des photos, c’était il y a longtemps et avec très peu de lumière.

Veillée de Noël à Québec, la ville est habillée de ses plus belles lumières, les chants de Noël raisonnent dans les rues du petit Champlain et les familles arpentent avec légèreté les rues enneigées. Moi, seule mais non moins heureuse d’être là, à observer et découvrir cette ville qui transpire l’esprit de Noël. Je m’apprête moi aussi à fêter Noël, loin de mes proches certes mais avec leur présence dans mon cœur.

J’ai réservé au restaurant Aux Anciens Canadiens sur recommandation de la réceptionniste de mon hôtel. Ce restaurant chaleureux proposant de la cuisine québécoise me semble être le lieu idéal pour mon réveillon de noël.

Réservation prise pour 20h15, j’arrive juste à l’heure après m’être reposée dans ma chambre après une journée bien remplie. Le restaurant est plein, l’accueil très sympathique. On m’installe rapidement à l’étage sur une petite table près d’une fenêtre. La vue est parfaite , le château de Frontenac me fait face. Ambiance chaleureuse, intimiste, l’endroit me plait sans le moindre doute. 

chateau de frontenac

J’ouvre les hostilités par un Gin Fizz aux canneberges pour rester dans le “local” et je choisis le menu spécialement élaboré pour Noël. Tout à l’air succulent, je ne pense pas être déçue !

gin fizz canneberges

Les tables sont toutes prises. Des familles, des couples, tout le monde dîne calmement. Je peux entendre les conversations, simples et harmonieuses, rien de tel pour un souper de Noël.

Je commence mon repas par une terrine de lapin aux noisettes. Valeur sûre bien qu’un peu fade à mon goût. Une soupe de pois succède à ma première assiette. C’est une soupe traditionnelle québécoise, la découverte est sympathique.

menu Noël
soupe de pois

La table occupée par des Québécois se libère. Une famille française s’attable bruyamment, les parents semblent avoir quelques difficultés à intéresser leurs ados qui n’ont pas l’air très enchantés d’être là. La situation me fait sourire intérieurement tandis que le père de famille se retourne une nouvelle fois vers moi. Ma solitude le gênerait-il ? Je ne me sens pourtant pas seule, je profite de la soirée et mesure la chance que j’ai d’être là à réaliser ce rêve de voyage. Je pense bien sûr à mes amis si chers qui m’ont soutenu ces derniers mois et qui m’ont encouragé à partir, à ma famille avec qui les relations s’améliorent tout doucement. Le moment est agréable, plus que je n’aurai pu l’espérer.

Mon plat arrive et je découvre un morceau de dinde farcie servie avec quelques légumes variés. Tout est bon, digne d’un bon repas de Noël.

dinde farcie

En guise de dessert, je choisis une crème brûlée à l’érable. Dessert succulent qu’il faudra que je fasse une fois revenue !

creme brulée au sirop d'érable

Je repars tranquillement, arpentant les rues du vieux Québec une dernière fois avant mon départ pour Montréal le lendemain.

Cet article je l’ai écrit en pensant à Jérôme, qui m’a accompagné par la pensée tout au long de ce dîner et sans qui ce voyage n’aurait pu se faire. Je ne le remercierai jamais assez pour ses encouragements et sa confiance. Et j’espère que les prochains voyages se feront à deux.

Céline

Céline

Moi c’est Céline, bavarde pro et voyageuse gourmande.
Je papote ici depuis 2009 de nos aventures autour du monde, souvent une fourchette à la main, Jérôme dans les parages… et depuis peu, une petite globe-trotteuse en herbe qui nous suit dans nos escapades ! Une partie de l’année, on vit en Laponie, le reste du temps, on explore ailleurs — toujours avec curiosité, appétit et un brin d’imprévu.

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